Martelly nie son implication dans le mouvement des militaires démobilisés

Le président de la république, Michel Joseph Martelly qualifie de rumeurs les informations qui laissent croire qu’il serait le promoteur voire le patron du mouvement des individus se présentant comme des anciens militaires.

Comme il l’avait promis au cours de sa campagne électorale, Michel Martelly estime toujours nécessaire la mise en place d’une force publique qui saura défendre nos cotes, empêcher la déforestation et aider au reboisement du pays.

« Le mouvement de grève des policiers la semaine dernière a mis le pays au bord du chaos. On a donc besoin d’une force de réserve qui pourra prendre le contrôle quand la PNH s’absente », affirme le chef de l’Etat haïtien pour prouver la nécessité de l’existence d’une nouvelle force publique en Haïti.

Par ailleurs, le président Martelly indique que l’action des individus en treillis et armés qui occupent des camps publics constitue un désordre qu’il entend résoudre par la négociation et le dialogue.

« Jamais je ne donnerai l’ordre à la Minustah d’attaquer par les armes des haïtiens. La police nationale, pour sa part, m’avait témoigné son incapacité d’affronter les anciens militaires », laisse entendre Michel Martelly qui se dit partisan du dialogue en ce qui a trait au dossier des anciens militaires.