L’après-Jovenel Moïse : les oppositions au président Moïse se réunissent ce vendredi…

Published On novembre 8, 2019 | By Samanta Bellange | Actualités

La réunion des oppositions pour trouver un accord sur l’après-Jovenel Moïse se tiendra à l’hôtel Marriott, à Port-au-Prince, vendredi 8 novembre, a confié au journal le porte-parole de la Passerelle, Lemète Zéphyr. Les commentaires sur la méthodologie ont été acheminés à la Passerelle par toutes les entités qui s’étaient déjà engagées. Le RDNP prendra part aussi à cette réunion, a-t-il poursuivi.

« Le verre est à moitié plein », a répondu Lemète Zéphyr, interrogé sur l’état d’esprit et les perspectives d’un accord ou non entre les différentes entités de l’opposition plurielle au président Jovenel Moïse. « Quand on a affaire à des politiciens et des gens de la société civile, il faut s’attendre à ce que cela ne soit pas facile. Discuter politique n’est pas chose facile. C’est pourquoi nous avons offert nos services aussi », a indiqué Lemète Zéphyr. « Demain, c’est le début. S’il faut un deuxième ou un troisième jour, on le fera parce que les acteurs ont pris la décision de ne pas se séparer sans un accord politique », a-t-il dit, soulignant que les acteurs sont clairs quant à l’avenir politique immédiat du président Moïse : « pour eux, il doit partir obligatoirement. Ils ne veuvent rien faire avec lui ».

Sur les appels au dialogue de plusieurs entités de la communauté internationale et aujourd’hui de Michael Pompéo, secrétaire d’Etat américain, Lemète Zéphyr a indiqué que « personne ne veut entendre cela ». « Tout le monde prend comme une blague l’idée de négocier, de dialoguer avec Jovenel Moïse », a-t-il ajouté.

« Les ambassades lancent des appels en ce sens. Elles soufflent le chaud et le froid depuis plusieurs semaines. Les gens, en tout cas ceux que nous avons contactés, qui interagissent avec nous  au quotidien, voient les choses autrement. Ils pensent que le président doit partir. La société l’exige, la situation l’exige. Les Américains, comme tous les étrangers, essaient de faire du jeu diplomatique, mais ce qui va être décisif, c’est l’attitude des Haïtiens, le comportement des acteurs politiques et de la société civile », a affirmé Lemète Zéphyr.

« La Passerelle n’a pas de proposition à faire. Elle aura à faciliter la mise en commun des propositions. Des gens propagent  la confusion en disant que nous sommes là pour remplacer les politiciens ou pour être en compétition avec eux. Non, nous sommes un organe de facilitation. Nous aidons les gens à  discuter, diminuer leurs ambitions, laisser de la place aux autres pour que tous soient confortables pour signer un document d’accord politique. C’est ça notre rôle », a expliqué Lemète Zéphyr.

 

 

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